Recensement des membres jusqu'au 30 Novembre!
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
Les comptes non recensés seront supprimés lors de la maintenance alors n'oubliez pas de poster dans ce sujet !
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
SOLO
Vers l'avant, vers l'arrière. Un mouvement répétitif, trahissant ton impatience, un surplus d'énergie qui t'empêche de rester en place. Tu attends, petite fille restée à l'écart de la foule, assise sur un banc pour mieux profiter de sa glace à la fraise. Tu regardes partout autour de toi, regardes les passants sans vraiment les voir, oubliant leurs visages dès qu'ils s'éloignent. Par moments, l'un te sourit et tu fais de même, polie, avant de replonger dans tes pensées. Et enfin sa silhouette se dessine, se fraye un chemin au milieu des passants. Ravie, tu bondis et rejoins aussitôt l'homme qui t'attend, manquant de peu de bousculer un passant. Sous le regard sévère de ton grand-père, tu te tournes aussitôt vers le couple, t'excuses poliment, gênée. On te pardonne, sourire aux lèvres. Tu restes une enfant après tout, Lizzy. Enfin, tu es près de lui, viens saisir la main qu'il te tend et vous continuez votre route à travers les rues animées de San Francisco.
▬ Je ne t'ai pas trop fait attendre ?
▬ Non, non. dis-tu tout en regardant tes jambes, de grands pas t'y aidant.
Au bout de quelques minutes, vous vous retrouvez en bord de plage. Debout sur un muret, tu joues les équilibristes, sautes par dessus les petits espaces que tu t'amuses à comparer à des fossés. Évidement, ton grand-père reste à tes côtés, sa grande main entourant toujours la tienne, fidèle à son poste de protecteur. Tu peux sentir sa force à travers son emprise, une force qui te rassure. Tu sais que tant qu'il est, à tes côtés, rien ne pourra t'arriver. Tu es en sécurité.
Ton perchoir arrive à sa fin. Tu te prépares à sauter, consciente du peu distance qui te sépare du sol, mais ton grand-père t'attrape, te fait tourner, voler. D'abord surprise, tu finis par rire aux éclats, même lorsque tes pieds touchent enfin le sol. Sa main vient se poser dans tes cheveux, caresse délicatement ta tête.
▬ Tu croyais quoi miss ? Une si jolie petite fille que toi ne doit pas se blesser !
Tu pouffes.
▬ Je ne me serais pas blessée.
Doux sourire logé sur son visage. Il se penche, pose un genoux sur le sol pour se mettre à ta hauteur, l'air soudainement sérieux. Tu le regardes, surprise, tête penchée sur le côté pour l'invité à s'expliquer.
▬ Reste toujours comme tu es, Elizabeth Meredith Jones. Ne laisse jamais personne te dicter ta conduite. Et surtout, ne perds jamais cette vitalité qui est tienne.
Tu écoutes, fronces les sourcils. Trop jeune pour comprendre l'importance de ces mots, tu finis toutefois par hocher la tête. Enregistrés. Enfermés à double tour au plus profond de ton cœur.
→Retour à la réalité. Yeux grands ouverts. Souffle court. Tu mets un moment à réaliser, Lizzy, où tu te trouves... Alors que ce sont toujours les même murs. Toujours la même odeur. Soupire. Tu viens frotter tes yeux encore endormis avant de te redresser et quitter ton espace personnel. Ta colocataire est déjà levée, comme bien souvent.
Tu as besoin de prendre l'air, de te dépenser. L'air est étrangement étouffant aujourd'hui et tu as horreur de ça. Ça te rend irritable. Alors, sans perdre une minute, tu enfiles une tenue de sport, légère, bien décidée à aller courir avant le début de tes cours. Évidemment, tu préviens Maya, tentes de te faire la plus rassurante qui soit. Mais tu es une piètre comédienne, Elizabeth. Pathétique pour une femme de Los Angeles. Cependant, tu évites les questions - pour le moment - pour ton plus grand bonheur. Ce n'est pas que tu n'as pas confiance en ta colocataire, ni que tu refuses de lui parler, mais tu as besoin de te remettre les idées en place, de respirer. Après tu pourras parler...
→Respiration profonde, maîtrisée, régulière. Depuis combien de temps es-tu là, à enchaîner les tours, à pousser ton corps dans ses derniers retranchements, toi si endurante ? Tu as atteint tes limites et la chaleur qui brûle tes veines te le prouve. Tu vas avoir mal dans les heures à venir, tu t'en rends bien compte. Mais c'est vraiment le cadet de tes soucis.
▬ Lizzy ?
Une voix puissante que tu reconnaîtrais entre milles. D'un mouvement vif, qui manque presque de te faire perdre l'équilibre, tu te tournes vers cette lycéenne au regard inquiet, petite sœur que tu n'as jamais eu.
▬ Salut, Riku. Qu'est-ce que tu fais ici de si bon matin ?
▬ Je te retourne la question. Je sais que tu es plus matinale que moi mais c'est rare de te voir courir aussi longtemps.
Démasquée. Tu lâches un prit rire nerveux avant de t'installer sur un banc. Riku t'accompagne, prend place à tes cotés, visiblement inquiète vis-à-vis de ton état. Ce n'est pas la première fois, Lizzy, qu'elle a ce regard. Il faut dire que ces derniers temps, tu es loin d'être au summum de ta forme.
▬ J'avais besoin de prendre l'air et de réfléchir.
Mentir à Riku ? Lui dire que tout vas bien et que tu veux juste faire du sport ? La bonne blague. Certes, tu es sportive mais ce ne serait pas une excuse convaincante pour autant.
▬ Tu veux en parler ?
Soupire. Doux sourire étirant tes lèvres, vaincue sans même avoir pris la peine de résister.
▬ J'ai eu des nouvelles de mon grand-père hier. Ça ne va pas bien du tout. Je ne sais pas combien de temps il lui reste...
Tu t'en veux, beaucoup. Parler ainsi à une fille, plus jeune que toi, qui a perdu sa mère trois mois auparavant ... Tu te trouves bien pathétique en cet instant.
▬ Je savais qu'il n'était plus le même depuis sa chute dans les escaliers, l'année dernière mais... Je ne voulais pas y croire.
Croire que son état de santé allait autant de dégrader. Tu espérais que ce n'était que passagé, qu'il allait remonter la pente, lui si résistant, lui qui était plein de vie malgré son âge avancé.
Riku reste silencieuse un moment. Puis tu sens sa tête se poser délicatement sur ton épaule.
▬ Je suppose... qu'on ne veut jamais vraiment y croire. On a besoin de cet espoir.
Silence. Tu viens poser ta tête sur la sienne, tout en entourant ses épaules de ton bras. Ne pas y croire... cet espoir... Mieux que quiconque, elle sait de quoi elle parle en cet instant précis.
▬ Ce n'est pas une vie pour lui. finis-tu par dire.
Le voir oublier. Le voir se perdre. Le voir faire des erreurs qu'il n'aurait jamais commis en temps normal. Cette peine que tu voyais dans ses yeux.. Elle t'a brisé le cœur. Ça te donnait la nausée, troublait ta vue envahie de larmes qui ne demandaient qu'à couler le long de tes joues roses.
▬ Alors... n'attends plus. Tu as conscience de la situation... Alors... Tu peux encore éviter les regrets.
▬ Je ne t'ai pas trop fait attendre ?
▬ Non, non. dis-tu tout en regardant tes jambes, de grands pas t'y aidant.
Au bout de quelques minutes, vous vous retrouvez en bord de plage. Debout sur un muret, tu joues les équilibristes, sautes par dessus les petits espaces que tu t'amuses à comparer à des fossés. Évidement, ton grand-père reste à tes côtés, sa grande main entourant toujours la tienne, fidèle à son poste de protecteur. Tu peux sentir sa force à travers son emprise, une force qui te rassure. Tu sais que tant qu'il est, à tes côtés, rien ne pourra t'arriver. Tu es en sécurité.
Ton perchoir arrive à sa fin. Tu te prépares à sauter, consciente du peu distance qui te sépare du sol, mais ton grand-père t'attrape, te fait tourner, voler. D'abord surprise, tu finis par rire aux éclats, même lorsque tes pieds touchent enfin le sol. Sa main vient se poser dans tes cheveux, caresse délicatement ta tête.
▬ Tu croyais quoi miss ? Une si jolie petite fille que toi ne doit pas se blesser !
Tu pouffes.
▬ Je ne me serais pas blessée.
Doux sourire logé sur son visage. Il se penche, pose un genoux sur le sol pour se mettre à ta hauteur, l'air soudainement sérieux. Tu le regardes, surprise, tête penchée sur le côté pour l'invité à s'expliquer.
▬ Reste toujours comme tu es, Elizabeth Meredith Jones. Ne laisse jamais personne te dicter ta conduite. Et surtout, ne perds jamais cette vitalité qui est tienne.
Tu écoutes, fronces les sourcils. Trop jeune pour comprendre l'importance de ces mots, tu finis toutefois par hocher la tête. Enregistrés. Enfermés à double tour au plus profond de ton cœur.
→Retour à la réalité. Yeux grands ouverts. Souffle court. Tu mets un moment à réaliser, Lizzy, où tu te trouves... Alors que ce sont toujours les même murs. Toujours la même odeur. Soupire. Tu viens frotter tes yeux encore endormis avant de te redresser et quitter ton espace personnel. Ta colocataire est déjà levée, comme bien souvent.
Tu as besoin de prendre l'air, de te dépenser. L'air est étrangement étouffant aujourd'hui et tu as horreur de ça. Ça te rend irritable. Alors, sans perdre une minute, tu enfiles une tenue de sport, légère, bien décidée à aller courir avant le début de tes cours. Évidemment, tu préviens Maya, tentes de te faire la plus rassurante qui soit. Mais tu es une piètre comédienne, Elizabeth. Pathétique pour une femme de Los Angeles. Cependant, tu évites les questions - pour le moment - pour ton plus grand bonheur. Ce n'est pas que tu n'as pas confiance en ta colocataire, ni que tu refuses de lui parler, mais tu as besoin de te remettre les idées en place, de respirer. Après tu pourras parler...
→Respiration profonde, maîtrisée, régulière. Depuis combien de temps es-tu là, à enchaîner les tours, à pousser ton corps dans ses derniers retranchements, toi si endurante ? Tu as atteint tes limites et la chaleur qui brûle tes veines te le prouve. Tu vas avoir mal dans les heures à venir, tu t'en rends bien compte. Mais c'est vraiment le cadet de tes soucis.
▬ Lizzy ?
Une voix puissante que tu reconnaîtrais entre milles. D'un mouvement vif, qui manque presque de te faire perdre l'équilibre, tu te tournes vers cette lycéenne au regard inquiet, petite sœur que tu n'as jamais eu.
▬ Salut, Riku. Qu'est-ce que tu fais ici de si bon matin ?
▬ Je te retourne la question. Je sais que tu es plus matinale que moi mais c'est rare de te voir courir aussi longtemps.
Démasquée. Tu lâches un prit rire nerveux avant de t'installer sur un banc. Riku t'accompagne, prend place à tes cotés, visiblement inquiète vis-à-vis de ton état. Ce n'est pas la première fois, Lizzy, qu'elle a ce regard. Il faut dire que ces derniers temps, tu es loin d'être au summum de ta forme.
▬ J'avais besoin de prendre l'air et de réfléchir.
Mentir à Riku ? Lui dire que tout vas bien et que tu veux juste faire du sport ? La bonne blague. Certes, tu es sportive mais ce ne serait pas une excuse convaincante pour autant.
▬ Tu veux en parler ?
Soupire. Doux sourire étirant tes lèvres, vaincue sans même avoir pris la peine de résister.
▬ J'ai eu des nouvelles de mon grand-père hier. Ça ne va pas bien du tout. Je ne sais pas combien de temps il lui reste...
Tu t'en veux, beaucoup. Parler ainsi à une fille, plus jeune que toi, qui a perdu sa mère trois mois auparavant ... Tu te trouves bien pathétique en cet instant.
▬ Je savais qu'il n'était plus le même depuis sa chute dans les escaliers, l'année dernière mais... Je ne voulais pas y croire.
Croire que son état de santé allait autant de dégrader. Tu espérais que ce n'était que passagé, qu'il allait remonter la pente, lui si résistant, lui qui était plein de vie malgré son âge avancé.
Riku reste silencieuse un moment. Puis tu sens sa tête se poser délicatement sur ton épaule.
▬ Je suppose... qu'on ne veut jamais vraiment y croire. On a besoin de cet espoir.
Silence. Tu viens poser ta tête sur la sienne, tout en entourant ses épaules de ton bras. Ne pas y croire... cet espoir... Mieux que quiconque, elle sait de quoi elle parle en cet instant précis.
▬ Ce n'est pas une vie pour lui. finis-tu par dire.
Le voir oublier. Le voir se perdre. Le voir faire des erreurs qu'il n'aurait jamais commis en temps normal. Cette peine que tu voyais dans ses yeux.. Elle t'a brisé le cœur. Ça te donnait la nausée, troublait ta vue envahie de larmes qui ne demandaient qu'à couler le long de tes joues roses.
▬ Alors... n'attends plus. Tu as conscience de la situation... Alors... Tu peux encore éviter les regrets.
Au tournant
HRP : Poste vu avec Riku. Autorisation de Maya d'utiliser son personnage. Pour ce poste, LIzzy parle anglais en A75502 et japonais en F79D6C.
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
SOLO
Tic.
Silence.
Tic.
Respiration profonde.
Tic.
Silence.
Tic.
Frottement.
Tic.
Silence.
Tic.
Silence.
Tic.
Marques rouges sur ta peau.
Tic.
Silence.
Tic.
Soupire.
Du courage. Voilà tout ce don tu as besoin, ce que tu cherches dans tes pensées les plus insignifiantes. Des mots, des phrases, des gestes... Des souvenirs que tu as failli oublier mais qui aujourd'hui, hantent tes pensées. Futilités pour les uns, source se réconfort pour toi, fins fils auxquels tu te raccroches. Isolée dans ton coin, tu ne peux que te perdre, laisser le temps faire son travail. Mais il est lent, lui qui t'a obligé à courir, lui que rien ne semblait pouvoir arrêter au cours de ces dernières semaine. Il se moque, te rit au nez. La grande aiguille de l'horloge ne bouge pas, avance par centième de millimètres sur l'heure.
Tic.
Boum.
Ta tête vient violemment percuter le mur derrière toi. Ton corps se crispe à cette bien désagréable sensation qui parcourt ton corps. Ton cœur palpite, prêt à exploser, te rend fébrile.
Tic.
Grimace.
Respiration profonde.
Tu ne prends même pas la peine de venir masser l'arrière de ta tête, laisse partir cette douleur passagère s'en aller d'elle-même. Cœur serrer. Rien ne va. Tu as mal. Tu te trouves pathétique.
Tic.
Gorge serrée.
Tu penses à lui, à l'amour qu'il t'a donné, à la façon dont il t'a éduquée. Ses doux mots te reviennent en tête. Cette façon qu'il avait de t'apprendre le tango. Cette façon qu'il avait de te dire de rester toi-même. Cette façon qu'il avait de te rassurer. Cette façon qu'il avait de te dire que tu changerais lorsque la vie le décidera, qu'il ne servait à rien de forcer les choses.
Tu repenses à elle. Elle qui a osé revenir la bouche en cœur après tant d'années. Elle qui se disait être ton amie et te connaître. Elle aurait dû savoir, Lizzy, qu'elle n'était plus la bienvenue à tes côtés, que tu allais cracher ton venin à la première occasion, croulant sous l'émotion.
Tu repenses à lui qui attend ton feu vert pour venir te prendre dans ses bras. À lui qui t'a toujours été d'un grand soutien depuis que vous êtes rencontrés. À lui avec qui tu as partagé plusieurs nuits dans ta voiture, ou un hôtel, à discuter de tout et de rien.
Tu repenses à lui qui ne sera plus là lorsque tu retourneras à Kobe, à ses mots qui t'ont fait l'effet d'un coup de poignard, eux si joliment écris. Une écriture soigneuse que tu ne pouvais que reconnaître. À lui avec qui tu t'étais enfin réconciliée.
Tu repenses à elle. Elle qui t'a évitée, parfois menti pour retarder l'inévitable. Elle qui était un exemple pour toi, une femme à qui tu voulais ressembler. Perdue. Tu veux être forte, tu veux t'en sortir dans la vie, tu veux être la plus importante aux yeux de certaines personnes bien précises... Mais serais-tu capables d'aller voir un autre homme que celui qui serait le tien ? Serais-tu capable de toujours prendre sur toi, pour sauver les apparences ? Serais-tu capables de mettre beauté et argent au-dessus du reste ?
La réponse, tu la connais déjà...
Tic.
Respiration profonde.
Ta gorge se resserre davantage. Tes lèvres tremblent. Tes yeux brûlent.
Tic.
Tu le savais, Lizzy.
Tu l'avais senti.
C'était inévitable.
Tu aurais voulu lui montrer une femme accomplie. Tu aurais voulu lui montrer que tu avais enfin trouvé celui qui t'offrirait le monde. Ton monde. Tu aurais voulu qu'il continue de te conseiller, qu'il te sourit. Tu aurais voulu rire avec lui, encore et encore. Tu aurais voulu le serrer dans tes bras durant les années à venir, repousser encore et encore cet inévitable réalité.
Voilà ce que la vie fait de mieux : prendre.
Et toi, que peux-tu lui prendre ? Rien.
Il est parti et c'est définitif.
Rancœur. Haine. Tristesse.
Tic.
Tu craques, trouves pourtant la force d'étouffer tes sanglots.
Tic.
Au moins, tu auras pu lui faire un dernier au revoir.
Silence.
Tic.
Respiration profonde.
Tic.
Silence.
Tic.
Frottement.
Tic.
Silence.
Tic.
Silence.
Tic.
Marques rouges sur ta peau.
Tic.
Silence.
Tic.
Soupire.
Du courage. Voilà tout ce don tu as besoin, ce que tu cherches dans tes pensées les plus insignifiantes. Des mots, des phrases, des gestes... Des souvenirs que tu as failli oublier mais qui aujourd'hui, hantent tes pensées. Futilités pour les uns, source se réconfort pour toi, fins fils auxquels tu te raccroches. Isolée dans ton coin, tu ne peux que te perdre, laisser le temps faire son travail. Mais il est lent, lui qui t'a obligé à courir, lui que rien ne semblait pouvoir arrêter au cours de ces dernières semaine. Il se moque, te rit au nez. La grande aiguille de l'horloge ne bouge pas, avance par centième de millimètres sur l'heure.
Tic.
Boum.
Ta tête vient violemment percuter le mur derrière toi. Ton corps se crispe à cette bien désagréable sensation qui parcourt ton corps. Ton cœur palpite, prêt à exploser, te rend fébrile.
Tic.
Grimace.
Respiration profonde.
Tu ne prends même pas la peine de venir masser l'arrière de ta tête, laisse partir cette douleur passagère s'en aller d'elle-même. Cœur serrer. Rien ne va. Tu as mal. Tu te trouves pathétique.
Tic.
Gorge serrée.
Tu penses à lui, à l'amour qu'il t'a donné, à la façon dont il t'a éduquée. Ses doux mots te reviennent en tête. Cette façon qu'il avait de t'apprendre le tango. Cette façon qu'il avait de te dire de rester toi-même. Cette façon qu'il avait de te rassurer. Cette façon qu'il avait de te dire que tu changerais lorsque la vie le décidera, qu'il ne servait à rien de forcer les choses.
Tu repenses à elle. Elle qui a osé revenir la bouche en cœur après tant d'années. Elle qui se disait être ton amie et te connaître. Elle aurait dû savoir, Lizzy, qu'elle n'était plus la bienvenue à tes côtés, que tu allais cracher ton venin à la première occasion, croulant sous l'émotion.
Tu repenses à lui qui attend ton feu vert pour venir te prendre dans ses bras. À lui qui t'a toujours été d'un grand soutien depuis que vous êtes rencontrés. À lui avec qui tu as partagé plusieurs nuits dans ta voiture, ou un hôtel, à discuter de tout et de rien.
Tu repenses à lui qui ne sera plus là lorsque tu retourneras à Kobe, à ses mots qui t'ont fait l'effet d'un coup de poignard, eux si joliment écris. Une écriture soigneuse que tu ne pouvais que reconnaître. À lui avec qui tu t'étais enfin réconciliée.
Tu repenses à elle. Elle qui t'a évitée, parfois menti pour retarder l'inévitable. Elle qui était un exemple pour toi, une femme à qui tu voulais ressembler. Perdue. Tu veux être forte, tu veux t'en sortir dans la vie, tu veux être la plus importante aux yeux de certaines personnes bien précises... Mais serais-tu capables d'aller voir un autre homme que celui qui serait le tien ? Serais-tu capable de toujours prendre sur toi, pour sauver les apparences ? Serais-tu capables de mettre beauté et argent au-dessus du reste ?
La réponse, tu la connais déjà...
Tic.
Respiration profonde.
Ta gorge se resserre davantage. Tes lèvres tremblent. Tes yeux brûlent.
Tic.
Tu le savais, Lizzy.
Tu l'avais senti.
C'était inévitable.
Tu aurais voulu lui montrer une femme accomplie. Tu aurais voulu lui montrer que tu avais enfin trouvé celui qui t'offrirait le monde. Ton monde. Tu aurais voulu qu'il continue de te conseiller, qu'il te sourit. Tu aurais voulu rire avec lui, encore et encore. Tu aurais voulu le serrer dans tes bras durant les années à venir, repousser encore et encore cet inévitable réalité.
Voilà ce que la vie fait de mieux : prendre.
Et toi, que peux-tu lui prendre ? Rien.
Il est parti et c'est définitif.
Rancœur. Haine. Tristesse.
Tic.
Tu craques, trouves pourtant la force d'étouffer tes sanglots.
Tic.
Au moins, tu auras pu lui faire un dernier au revoir.
Au tournant
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 594■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
SOLO
"Tu n'as pas chaud comme ça ?!" T'a-t-on demandé plus d'une fois comme si tu portais un pull en laine alors que le thermomètre affiche 38°. Et ta réponse est restée la même : tu hausses les épaules et leur dis simplement que tu as un peu froid mais pas trop. Tu es fatiguée, Lizzy. Tes émotions t'envahissent, te secouent, agitent tes journées mais également tes nuits. Elles ne t'ont jamais autant dominée, n'ont jamais autant rythmé ta vie. Alors oui, tu es fatiguée. Tu ne manges pas beaucoup aussi, voir quasiment pas. Alors oui, tu as un peu froid. Froid parce que ton corps est affaibli, en témoignent les cernes qui commences à se former sous tes yeux et ta peau qui perd de ses belles couleurs. Tu ne vas pas bien. Ton sourire se fait rare, et tu te bats sans cesse avec ce dernier pour qu'il fasse acte de présence face à tes proches. Tu veux les rassurer ? On pourrait le penser, fille aux grand coeur qui pensent aux autres avant elle-même. Sauf que ces derniers temps, tu es égoïste. Tu veux juste qu'ils te foutent la paix. Tu ne veux plus entendre ce terrible "ça va aller". Oui, ça va aller et tu le sais. Mais pour l'heure, tu n'as pas besoin qu'on te rappelle ces derniers jours, pas besoin d'entendre des perroquets te crier dans les oreilles des choses que tu sais déjà. Alors tu souris, comme si les choses s'arrangeaient déjà. Parce que la plupart du temps, tu veux juste être seule. Et quand tu acceptes enfin la présence de quelqu'un à tes côtés, tu veux juste te changer les idées...
C'est le cas aujourd'hui, alors que tu attends patiemment non loin de l'appartement de Leo que ta compagnie du jour arrive. Tu aurais pu t'y rendre directement ; vous êtes restés en bon termes, êtes bons amis. Mais vous préférez ne pas prendre trop de risques, alors tu évites de te rendre directement dans l'appartement du surveillant, même si ce n'est pas lui que tu attends aujourd'hui.
Et en parlant du loup... Shiro pointe enfin le bout de son nez. Tu souris doucement à la vue de ce visage que tu ne connais que trop bien, lui que tu as tant touché de tes doigts. Si ce n'était que ça... Il protège une fois de plus ton corps de ses bras, t'offre de sa chaleur l'espace d'un instant. Tu en profites, profites de cet instant de tendresse, avant de t'éloigner de ton ex petit-ami.
▬ Merci d'avoir accepté de m'accompagner aujourd'hui.
Ça faisait longtemps. Tu as envie de le voir, de passer du temps avec lui. La présence de son fils ne t'aurait pas dérangée non plus mais visiblement, il ne sera pas là aujourd'hui. Bien. Vous ne perdez plus de temps. Tu as déjà fait part à Shiro de tes envies ; tu veux aller faire un petit tour en ville, boire un verre et puis... Tu veux un peu de changement. Ça fait un moment que ça te traverse l'esprit mais tu n'y avais pas encore pensé sérieusement avant la perte de ton grand-père. Il faut dire que ces derniers mois étaient chargés, mais aujourd'hui est sans doute le bon moment.
Il fait beau. Ça t'aide à te mettre de bonne humeur, en quelque sorte - en plus de la présence de Shiro. Vous marchez un moment, parlez de ce qui vous est arrivé dernièrement, sans véritablement aborder le sujet de ton grand-père. Tu n'es pas là pour ça et il le sait, alors il évite le sujet.
Au bout d'un moment, vous arrivez enfin à destination : le coiffeur. Tu sais déjà ce que tu souhaites faire et tu en fais d'ailleurs part à ton ex avant de rentrer dans le salon : changer de coupe et éclaircir un peu tes cheveux. Rien de bien choquant à tes yeux mais pour ceux qui ont l'habitude de ta coupe actuelle, ça risque d'être autre chose.
~•~
▬ Ça te change !
▬ T-Tu crois ?
Tu enroules nerveusement une mèches de cheveux autour de ton doigt, le regard fuyant, prise soudainement d'une gêne qui n'a pourtant pas lieu d'être. Tu le penses toi-même mais c'était bien là le but.
▬ Je me sens plus... Je ne sais pas. Mais c'est bien !
Lizzy, tu souris. C'est la deuxième fois aujourd'hui que tu sembles être heureuse de vivre, qu'on te retrouve. La première fois, c'était dans ce petit café, tout à l'heure - où tu as été plus d'une fois avec Shiro -. C'était en parlant de vieux souvenirs, d'anecdotes qui vont ont marquées. Depuis tes premiers jours à Kobe, il est là, à tes cotés. Cette journée te l'a bien rappelé.
Ça t'a fait du bien.
Être en bonne compagnie.
Te promener.
Profiter d'une terrasse au soleil.
Changer.
Tu en avais bien besoin.
Tu en auras encore besoin.
Instants de répit.
Car les semaines à venir risques d'être compliquées...
C'est le cas aujourd'hui, alors que tu attends patiemment non loin de l'appartement de Leo que ta compagnie du jour arrive. Tu aurais pu t'y rendre directement ; vous êtes restés en bon termes, êtes bons amis. Mais vous préférez ne pas prendre trop de risques, alors tu évites de te rendre directement dans l'appartement du surveillant, même si ce n'est pas lui que tu attends aujourd'hui.
Et en parlant du loup... Shiro pointe enfin le bout de son nez. Tu souris doucement à la vue de ce visage que tu ne connais que trop bien, lui que tu as tant touché de tes doigts. Si ce n'était que ça... Il protège une fois de plus ton corps de ses bras, t'offre de sa chaleur l'espace d'un instant. Tu en profites, profites de cet instant de tendresse, avant de t'éloigner de ton ex petit-ami.
▬ Merci d'avoir accepté de m'accompagner aujourd'hui.
Ça faisait longtemps. Tu as envie de le voir, de passer du temps avec lui. La présence de son fils ne t'aurait pas dérangée non plus mais visiblement, il ne sera pas là aujourd'hui. Bien. Vous ne perdez plus de temps. Tu as déjà fait part à Shiro de tes envies ; tu veux aller faire un petit tour en ville, boire un verre et puis... Tu veux un peu de changement. Ça fait un moment que ça te traverse l'esprit mais tu n'y avais pas encore pensé sérieusement avant la perte de ton grand-père. Il faut dire que ces derniers mois étaient chargés, mais aujourd'hui est sans doute le bon moment.
Il fait beau. Ça t'aide à te mettre de bonne humeur, en quelque sorte - en plus de la présence de Shiro. Vous marchez un moment, parlez de ce qui vous est arrivé dernièrement, sans véritablement aborder le sujet de ton grand-père. Tu n'es pas là pour ça et il le sait, alors il évite le sujet.
Au bout d'un moment, vous arrivez enfin à destination : le coiffeur. Tu sais déjà ce que tu souhaites faire et tu en fais d'ailleurs part à ton ex avant de rentrer dans le salon : changer de coupe et éclaircir un peu tes cheveux. Rien de bien choquant à tes yeux mais pour ceux qui ont l'habitude de ta coupe actuelle, ça risque d'être autre chose.
▬ Ça te change !
▬ T-Tu crois ?
Tu enroules nerveusement une mèches de cheveux autour de ton doigt, le regard fuyant, prise soudainement d'une gêne qui n'a pourtant pas lieu d'être. Tu le penses toi-même mais c'était bien là le but.
▬ Je me sens plus... Je ne sais pas. Mais c'est bien !
Lizzy, tu souris. C'est la deuxième fois aujourd'hui que tu sembles être heureuse de vivre, qu'on te retrouve. La première fois, c'était dans ce petit café, tout à l'heure - où tu as été plus d'une fois avec Shiro -. C'était en parlant de vieux souvenirs, d'anecdotes qui vont ont marquées. Depuis tes premiers jours à Kobe, il est là, à tes cotés. Cette journée te l'a bien rappelé.
Ça t'a fait du bien.
Être en bonne compagnie.
Te promener.
Profiter d'une terrasse au soleil.
Changer.
Tu en avais bien besoin.
Tu en auras encore besoin.
Instants de répit.
Car les semaines à venir risques d'être compliquées...
Au tournant
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum